Présentation de Maciej Ceglowski, sur l’obésité des sites webs contemporains. Analyse du poids croissant des sites webs. Un passage sur le design d’interfaces m’a interpellé. Sur l’exemple de l’évolution de l’interface de Paypal (liste triable, configuration vers profil avec id_photo + grand bandeau + liste aux fonctionnalités triviales), ” Sites that used to show useful data now look like cartoons. ”. Pas faux. Qu’est-ce qui nous a poussé à ainsi utiliser des espaces à outrance, de grosses icones, une emphase sur des informations peu utiles… Une distance avec l’usage. Je soupçonne une volonté de produire un acte graphique fort à l’endroit où une économie de parole/d’action serait attendue de la part de designer. L’étau des frameworks fronts qui font le boulot et les injonctions des commanditaires au sexy (et aussi un peu le panurgisme), ont peut-être contribués à cette dérive.
La contre-révolution managériale sur Terrestres.org
Et à la place du tout-est-politique entonné jadis par les jeunesses du monde, par les minorités de toutes sortes et, en face, par les gardiens de l’ordre social, c’est une forme de vie collective intégralement dépolitisée: la souffrance au travail est une affaire de psychologie individuelle, la catastrophe écologique une affaire de technique et de comportement, la bataille numérique des égos une affaire technique d’algorithmes et de tendances et, bien sûr, la pénurie d’eau ou la tragédie migratoire des problèmes moraux exigeant une réponse humanitaire.
Extrait d’un article de Gauthier Roussilhe sur Medium :
Finalement il faut dissiper un des plus gros pièges du design : “l’humain” pour lequel travaille le designer n’a jamais été humain, il ne s’agit que d’une persona fournie par la théorie économique néo-classique : l’être calculateur et rationnel qui cherche à maximiser son bonheur. Depuis des dizaines d’années le design a tenté de rendre cette persona humaine en lui fournissant applications et services rationnels avec des indicateurs et objectifs à accomplir et à mesurer (quantified self). L’expérience sensible est toujours loin, me semble t-il, des champs du design ‘mainstream’.
(…) À première vue, il pourrait sembler que le travail intellectuel nécessaire pour développer le logiciel de l’iPad engendre par lui-même de la valeur, indépendamment du reste du cycle productif. Mais cela voudrait dire que la valeur engendrée par ce travail intellectuel est indépendante du nombre d’iPad qui sont produits. En réalité, il n’en est pas ainsi. S’il ne faisait pas partie d’un cycle qui prévoit la production dans des modalités fordistes de cent millions d’iPad, ce travail intellectuel n’engendrerait pratiquement aucune valeur.
(…) Mais cela n’est possible qu’en cessant de penser à la technologie comme une force autonome et en reconnaissant qu’elle est modelée par les rapports de propriété et de production, et orientée par les relations de pouvoir et de classe. Si la technologie s’imposait en dehors de tels rapports, simplement parce qu’elle est innovatrice, la machine à vapeur serait entrée en usage dès le 1er siècle après J. C., quand Héron d’Alexandrie inventa l’éolipyle (…) Mais le mode de production antique n’avait pas besoin de machines, parce que toute la force de travail nécessaire était fournie par les esclaves, et personne ne put ou ne voulut imaginer une application concrète.
Tant qu’on ne se rendra pas compte qu’Apple est comme Monsanto, que Google est à l’image de Novarti, que l’apologie d’une firme est la pratique narrative la plus toxique qui existe, qu’il s’agisse de Google, de Fiat, de Facebook, de Disney ou de Nestlé… tant qu’on ne se rendra pas compte de cela, nous resterons pris dans la Toile comme dans un filet.
Au point que certains – on ne le rappellera jamais assez – ont eu la belle idée de poser la candidature d’Internet (…) au… Prix Nobel de la Paix. Ce sont les rapports de classe, de propriété, de production qui sont occultés : on n’en voit que le fétiche. Le Karl Marx des pages sur le fétichisme de la marchandise s’avère alors précieux : « Ce qui revêt ici pour eux la forme fantastique d’un rapport des choses entre elles est seulement un rapport social déterminé des hommes entre eux. »
La Toile se dresse sur de gigantesques colonnes de travail invisible, rendons-les visibles.
Richard Saul Wurman on Charles Eames
Sell your expertise and you have a limited repertoire. Sell your ignorance and you have an unlimited repertoire. He was selling his ignorance and his desire to learn about a subject. The journey of not knowing to knowing was his work.
Un article qui répertorie des solutions alternatives à la mise en page, qui évoque HTML2Print, et détaille l’utilisation d’un outil nommé PagedJS. (source @polylogue@framapiaf.org)
J’ai vu hier soir le film de Chris Marker, Le Joli Mai (1963). On y parle, dans un résumé quelconque trouvé autour de ce film, du premier printemps de paix que ce printemps de 1962, après les affres de la seconde guerre mondiale et les conflits de décolonisation. Le progrès technique, l’idéologie du bonheur, semble ouvrir, derrière les visages de ces personnes interrogées, un gouffre qui a bien du mal à être refermé par les cautères matériels qu’exalte cette décennie. Un sentiment que la guerre civile est proche, un bouillonnement intellectuel dont une éruption spectaculaire a lieu en 1968. Violence omniprésente et recherche effrénée du bonheur. Une décennie fascinante que ces années 60. Une accélération et un atterrissage, dans les vapeurs d’une grandeur envolée. Factory records, une anthologie graphique, emprunté à la bibliothèque. On retrace la production graphique de ce label, chronologiquement, de 1978 à 1992. Une chose m’a frappé : la photo devient peu à peu l’axe autour duquel s’articule le travail graphique, elle s’impose comme l’élément graphique de base du travail et se pose en élément informatif. On y représente la tête du musicien, plus ou moins mis en scène, mais enfin, on montre sa trogne. Effacement des formes pures d’un jeu graphique éxubérant. À mettre en relation avec une interview de Rohmer entendue à la radio ; il y disait que les premiers films qu’il vit furent des films muets. Il disait en garder une certaine idée de l’image, d’une image que l’on pouvait contempler, qui ne se présentait pas comme image chargée d’une information. (c’est à peu près ce dont je me souviens).
Que signifie, dans certaines agences, l’apparition de titres de postes tels que creative technologist ou design engineer ? Sous cette apparente union sous le gui (G.U.I.), je sens la suite de l’annexion des métiers dits “créatifs” (le designer, quoi) par… Par qui ? Difficile d’être catégorique. En tout cas, tout le monde y perd, la partie artistique du métier du designer finie d’être vidée, et avec elle le potentiel d’innovation.
Quand une boite de design conçoit un système permettant à des employés de faire leurs besoins en travaillant, pour “améliorer leur efficacité et rivaliser avec l’automatisation, mais aussi pour les libérer d’un des besoins humains les plus limitants : aller aux toilettes”. S’il devait exister l’exact opposé de l’idée que je me fais de cette discipline, ce ne serait pas loin de cela. Dans la veine de cette boîte qui propose de se débarasser de la nourriture. Dans cette interview, le créateur dit qu’acheter, préparer et manger ses repas l’empêchent de passer du temps à travailler. Un utilisateur voit son compte AirBnb supprimé, la compagnie évoquant au passage le fait qu’elle n’a pas à se justifier. Là, c’est un client. Si l’intéressé gagne de l’argent grâce à cela ? Entre la brutalité aveugle d’une administration publique et celle d’une boite privée, laquelle est la plus inquiétante ?
Imagine waking up one day and no longer being able to check your Gmail, buy things on Amazon, or book an Uber.
Question croustillante, réponse simple : ne pas utiliser ces services. Et tout ça pour dire plus loin “It all feels very 1984”. Cet écrivain Medium© ne croit pas si bien dire.
Sur les fondations en décomposition de l’informatique open source : article de Jarrod Overson sur Medium, à propos d’un problème de sécurité trouvé dans une couche profonde de dépendance (npm/nodeJs). Cet article se situe sans la continuité du livre de Nadia Eghbal, Sur quoi reposent nos infrastructures numériques, que je viens de lire ; on parle ici du fait que le poids de toutes les apps, tous les services, reposent pour son écrasante majorité sur les épaules de bénévoles, dont on attend qu’ils maintiennent leur code ad vitam aeternam. L’auteur de l’article se veut alarmiste :
The open-source ecosystem is broken Intervention de Benjamin Bayart lors d’un faux procès de l’intelligence artificielle (Nuit du droit 2018) “L’intelligence artificielle” n’est-elle qu’un outil statistique ? A-t-elle une capacité de raisonnement ? Si c’est le cas, n’est-ce pas une forme de maltraitance extrême que d’enfermer un être conscient dans un objet que l’on peut éteindre ? Problèmes du code fermé (protégé par le secret des affaires) dans des cas de sécurité publics.
Sur StackOverflow. Réponse par l’exemple sur la portée d’une variable javascript. En commentaire, un autre répond en disant qu’il ne comprend pas bien pourquoi cette réponse est aussi populaire. Il met une documentation complète mais dense sur le sujet du périmètre des variables en Javascript. Une discussion, et une forme de procès en légitimité de l’expert envers le vulgarisateur. L’expert refusant de voir, en l’espèce, le passage par un stade de compréhension intermédiaire quoiqu’incomplet.
L’application Shotgun Polly intrprète les panneaux routiers et les traduit dans toutes les langues. Le conducteur se concentre donc sur la route. Vu car élu par Mapbox app de l’année ou un truc comme ça . Extrait : Shotgun Polly also helps new drivers, who tend to suffer from information overload while developing the essential “situational awareness” skills that experienced drivers take for granted. Having a buddy pointing out signs they might miss can be a life-saver..
Vidéo du joueur du grenier sur le reversement d’une partie des revenus d’une vidéo aux ayant-droits des contenus insérés dans lesdites vidéos (musique, principalement). Discuté sur un podcast de l’April. Opportunité pour des grosses figures de Youtube de basculer vers des plateformes libres (peertube.social) pour ramener du monde vers ces endroits encore méconnus.
Continuité, article de 2017 (Marie&Julien). Des arguments en plus, pas neufs, mais je recense ici. Je constate toujours ce manque d’approfondissement. Semble rester au constat (on n’arrive pas à travailler). Pourquoi les couleurs sont importantes (cf. blog). physiologie, lisibilité, culture et histoire des couleurs ? À faire : tentatives de documentation de la médiation dév/designers, que je vois beaucoup réclamer à cor et à cri. Dans la continuité, article sur la tentation de designers (ou de dévs) oeuvrant dans le libre à reproduire les principes d’interaction propres à l’économie de l’attention, en vigueur chez les GAFAM (scroll de la mort, addiction à la notification). Avec, en prime, @unlibriste qui crache sa haine du design dans les commentaires ― je ne sais pas qui remercier d’avoir ainsi dévoyé cette discipline au point que certains pensent avoir un avis en se basant sur les expressions les plus nocives du design. Apple, peut-être ?
Design et logiciels libres. Article qui a le mérite de soulever un sujet que je vois peu. Discours à destination des développeurs, pour mieux accueillir. En revanche, je retrouve toujours cette posture du designer qui ne détaille pas le sens de son action. Ce sera moche et il n’y aura pas d’adoption. OK. Mais développer sur : notion de système > conséquences. Cohérene ergonomique. Typographie, prépondérance du texte > lisibilité. Nommage des fonctions. Il me semble qu’il faut entrer dans le détail. Importance de creuser l’action du designer. Histoire du graphiste qui veut contribuer et à qui on propose de faire des stickers :D. Vrai.
Vieil article de Mediapart (2010!), disponible sur Framasoft, sur le libre à l’école. Difficultés à l’adoption, croyance (encore) en une fragilité intrinsèque du libre, par rapport à une robustesse du payant Microsoft/Adobe. Une question sur les formats (documents du rectorat en format de word non soumis à consensus ou texte, d’où incompatibilité). Alors que le markdown est juste là… Il y a un besoin de plus de possibilités de mise en page (styles word, effets powerpoint). Croyance, encore ? Manifestation de la société spectaculaire dans le public, plus sûrement. Sur le site du Figaro, un article sur deux hackers récompensés.. Jean-Baptiste kempf, créateur de VLC, et Gaël Musquet, fondateur de Hand (Hackers Againste Natural Disasters) Croyances. Trump refuse de croire au changement climatique, à la lecture des études qui lui sont proposées
Peu avant l’adhésion du Royaume Uni à l’union européenne en 1973, Jean Monnet notait :
Quand vous demandez à un anglais : croyez-vous que votre pays doit entrer dans la Communauté, il vous répond spontanément non. En revanche, quand vous lui demandez s’il croit que son pays entrera dans la Communauté, il vous répond oui.
Les choses qu’on veut voir advenir, et les choses qui adviennent. Propagande en démocratie. Comparer avec la technique, son adoption dans la startup-nation. Entendu dans 2000 ans d’histoire, France Inter. Organisations oeuvrant dans le libre en Bretagne. https://www.agendadulibre.org/orgas?region=6. Voir Maison du Libre Le fichier TES permet l’enregistrement des données biométriques des citoyens français, ouvrant ainsi la voie à une mise en place de la reconnaissance faciale dans l’espace public. Le décret est publié en octobre 2016. L’audience pour le retrait de ce texte a eu lieu le 3 octobre 2018. La quadrature du net + Les éxégètes amateurs Où en est notre conscicence écologique… Sur France Culture Effet de ciseau entre la périurbanisation et la métropolisation des emplois. Dépendances à la voiture. Seul patrimoine des petites gens. Voiture et maison. Les maisons hors des zones urbaines perdent de la valeur. Les gens perdient +/- 10% (env. l’apport). Et les diesels sont très durs à revendre (plus chers).
Écologie sémiotique de la culture : L’époque actuelle – avec son appropriation prothétique de la technologie et sa circulation intensive de représentations à faible taux de responsabilité – semble garantir l’immédiateté de communications débarrassées de toute herméneutique et de tous filtres critiques. Mais la disponibilité des consommables se heurte à la stérilité des appropriations. La créativité et l’innovation restent en suspens tandis qu’aux marges des institutions et des modes se développe le pillage médiatique.
Source Yugop.com (historique), down, m’a redirigé vers le site de cette agence. Les sons sont joués à l’intérieur des vidéos, qui sont disposés, de quelques unes à des centaines, dans des configurations différentes. Goutte de pluie.
Lien Interview d’un type de Framasoft. Domination technique, économiquee et culturelle des GAFAM. Constat : uberisation, transhumanisme, solutionnisme technologique, intelligence artificielle pour remplacer des emplois, dépendance à quelques acteurs, bulles de filtres, exploitation des données personnelles, surveillance généralisée…
Lien Mo Gawdat, l’homme qui prétend avoir trouvé l’équation du bonheur - extrait : L’intelligence artificielle, c’est comme un enfant de 18 mois. Si ses parents se battent tout le temps, il crie. Si ses parents s’aiment et se parlent normalement, il vous embrasse. Qu’est-ce que les machines trouvent dans ce que nous mettons sur Internet ? La violence, la cupidité, la compétition. Et quand on va leur demander, en 2029 : « Maintenant que vous êtes plus intelligents que nous, qu’est-ce qu’on peut faire contre le réchauffement climatique ? », elles vont nous répondre : « Bien sûr, le problème c’est vous, l’humanité, on va régler ça. » Lien The Skeptic’s Case For Design Thinking
Discussion (monologue) sur Slack :
Mouais, pas très convaincant, je trouve. À voir les réponses qui sont faites à Natasha Jen sur son assertion “design thinking is bullshit”, il me semble qu’il y a méprise sur la critique : on a la sensation que les réponses se font sur la base d’une critique qui serait “design (…) is bullshit”. D’où l’impression de dialogue de sourd. En plus, ça me parait contre-productif ce genre de position
Je cite
So when I think about or when I consider design thinking, it really matters less to me whether it leads to a lot of bad design or not. What matters to me is whether it helps broaden the language of design. What matters to me is whether it helps broaden the language of design. Si ce langage ne dit plus rien, a tout perdu de sa substance, on fait quoi ? On continue à dire que design can change the world ? Ça ne me parait pas très sérieux comme angle.
Le but, c’est quand même de produire de bonnes choses, pas de broaden le langage du design, non ? Le design est un moyen, pas une fin. Donc on produit un tas de trucs mal foutus, mais c’est pas grave, parce que tout le monde comprend ce langage du design, qui va permettre de produire encore plus de trucs mal foutus — je force un peu le trait, c’est fait exprès :wink:
Un langage s’appauvrit en se diffusant, c’est normal. Ensuite, il faut considérer si, une fois répandu, et donc appauvri, il porte toujours les mêmes valeurs, le même potentiel d’amélioration ? Est-ce que les éléments qui le rendent pertinents sont toujours présent avec la même densité ? Est-ce qu’il garde ses vitamines à la cuisson ? On peut même légèrement changer d’angle : le “langage” du design doit nécessairement s’appauvrir s’il veut passer au plus grand nombre.
Lien - histoire du conteneur. McLean, guerre du Vietnam, guerre avec les syndicats.
Lien - Pantone in Linux Lien - The Word “hacker” - une version plus orientée ‘merican, main sur le coeur et tout le bazar. LEs hackers font gagner les bonnes idées. La Silicon Valley est au USA, pas en France ou en Allemagne, toussa. Des idées, néanmoisn, sur la sclérose qu’engendre les lois sur le copyright.
Lien - On hacking
Yet when I say I am a hacker, people often think I am making a naughty admission, presenting myself specifically as a security breaker. How did this confusion develop?
Around 1980, when the news media took notice of hackers, they fixated on one narrow aspect of real hacking: the security breaking which some hackers occasionally did. They ignored all the rest of hacking, and took the term to mean breaking security, no more and no less. The media have since spread that definition, disregarding our attempts to correct them. As a result, most people have a mistaken idea of what we hackers actually do and what we think
Lien - Alan Key interview Extraits :
You could think of it as putting a low-pass filter on some of the good ideas from the ’60s and ’70s, as computing spread out much, much faster than educating unsophisticated people can happen. In the last 25 years or so, we actually got something like a pop culture, similar to what happened when television came on the scene and some of its inventors thought it would be a way of getting Shakespeare to the masses. But they forgot that you have to be more sophisticated and have more perspective to understand Shakespeare. What television was able to do was to capture people as they were.
(…)
Just as an aside, to give you an interesting benchmark—on roughly the same system, roughly optimized the same way, a benchmark from 1979 at Xerox PARC runs only 50 times faster today. Moore’s law has given us somewhere between 40,000 and 60,000 times improvement in that time. So there’s approximately a factor of 1,000 in efficiency that has been lost by bad CPU architectures.
Lien Réponse à la vidéo/conférence/position suivante de Natasha Jen Design is bullshit Lien emphatize > define > ideate > prototype > test. But, what about Criticize ? Main designer’s tool Design thinking (Natasha Jen’s definition) : design thinking packages a designer’s way of working for a non-designer audience by codifying their processes into a prescriptive step by step approach to creative problem solving — claiming that it can be applied by anyone to any problem. Lien En effet dans sa Meditación de la técnica de 1933, Ortega y Gasset dit que : « La technique n’est pas une manière de satisfaire les besoins humains. […] La technique est la réforme de la nature, de cette nature qui nous rend pauvres et nécessiteux, afin que les besoins rendent possible l’annulation du problème de leur satisfaction » «L’essence de la technique n’est rien de technique » - Heidegger, la question de la technique (1953)
Lien «Même avec tous les nouveaux appareils ménagers, écrivait-elle, la ménagère Américaine moderne consacre probablement plus de temps aux tâches ménagères que sa grand-mère. Quand les choses deviennent plus faciles, nous pouvons chercher à remplir notre temps avec des tâches plus faciles. Tant et si bien qu’à un certain moment, la lutte pour la vie devient la tyrannie des corvées minuscules et des décisions mesquines.